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Préservation chez l’homme

La préservation de la fertilité chez l’homme peut se faire par  :
– L’autoconservation de spermatozoïdes
– La conservation de tissus testiculaires

L’autoconservation de spermatozoïdes

Pour qui ?

Cette technique s’adresse à tous les hommes pubères (jusqu’à 60 ans) qui vont subir un traitement ou intervention chirurgicale qui risquent d’avoir un impact sur leur fertilité.

 

Quand ?

La congélation des spermatozoïdes doit être réalisée avant tout traitement pouvant avoir des répercussions sur la fertilité.

 

Comment ?

Le sperme est recueilli par masturbation au laboratoire. Un délai d’abstinence de 2 à 8 jours est recommandé avant le prélèvement. Deux à trois recueils sont nécessaires, espacés au minimum de 2 jours. Il faut donc prévoir un délai d’1 semaine avant la mise en route du traitement potentiellement stérilisant.

Au laboratoire, les paramètres spermatiques sont analysés, puis les spermatozoïdes sont congelés en paillettes haute sécurité. Les prélèvements sont ensuite stockés dans l’azote liquide. Une fois congelé, le sperme peut être conservé très longtemps, sans que le pouvoir fécondant ne soit altéré.

 

Et après le cancer ?

En cas d’infertilité suite aux traitements anticancéreux, les prélèvements de sperme auto-conservés pourront être utilisés grâce à des techniques d’Assistance Médicale à la Procréation : inséminations intra-utérines (IAC) ou Fécondation In Vitro (FIV). Les taux de grossesse correspondant sont de l’ordre de 15% par tentative pour les IAC et 35% par tentative pour la FIV.

La conservation de tissus testiculaires

Pour qui ?

Cette technique est réservée aux patients non pubères.

 

Quand ?

Même s’il est toujours préférable d’envisager toute technique de préservation de la fertilité avant le début du traitement potentiellement stérilisant, cette technique peut dans certains cas être proposée même si le patient a déjà reçu un traitement anticancéreux.

Comment ?

L’objectif de cette technique est de proposer le prélèvement d’une partie d’un ou des 2 testicules, de congeler et de conserver le tissu testiculaire.

 

Et après le cancer ?

Cette technique n’a, à ce jour, pas permis d’obtenir de grossesse dans l’espèce humaine, mais des recherches (culture de tissu testiculaire in vitro, greffes…) sont actuellement en cours et permettront peut-être à l’avenir d’obtenir une grossesse à partir de tissu testiculaire congelé.

Dernière mise à jour : 24 octobre 2018